Questions fréquemment posées

Découvrez des réponses à vos questions fréquentes sur le sommeil de votre enfant !

Questions Générales

Pourquoi faire appel à un coach du sommeil pour mon enfant ?

Les troubles du sommeil d’un enfant sont souvent d’ordre comportemental ou d’association inadaptées. Généralement, quand un bébé refuse de dormir (en journée et/ou le soir) et/ou qu’il a des réveils nocturnes, c’est que l’enfant n’est pas dans la maîtrise de son sommeil. Il a besoin de l’intervention d’un tiers pour reproduire un élément dont il est dépendant pour s’endormir et se rendormir (sein, biberon, bercement, tétine, besoin des bras…).
En faisant appel à un coach en sommeil pour bébé, nous allons ensemble trouver des solutions pour favoriser un endormissement plus autonome et qu’il puisse gérer, seul, ses réveils entre chaque cycle de sommeil, la nuit et pendant les siestes, afin de retrouver un sommeil paisible pour toute la famille.
Si vous êtes partie prenante des stratégies d’endormissement de sommeil de votre enfant et que vous souhaitez retrouver des nuits complètes et que votre enfant dorme suffisamment en journée, je suis là pour vous aider.

Le sommeil de mon enfant est perturbé. Quels facteurs de perturbation du sommeil faut-il vérifier ?

Dans un premier temps, s’assurer que mon enfant va bien d’un point de vue médical : confiez à votre médecin/pédiatre les difficultés de sommeil de votre enfant et lui demander de vérifier son état de santé. Ensuite, assurez-vous, auprès d’un ostéopathe pédiatrique, que votre enfant n’est pas soumis à des tensions posturales pouvant perturber son confort et sa motricité. Pour terminer, si le sommeil reste perturbé (pleurs intenses au coucher, temps de sommeil très courts, difficulté à s’endormir sans la présence de maman/papa/…), ou que la situation de sommeil n’est plus en accord avec vos besoins, c’est peut être le moment de vérifier auprès d’un spécialiste du sommeil qui analysera les perturbations de sommeil et saura vous accompagner à les résoudre.

Mon enfant a toujours mal dormi, est-ce trop tard pour changer les choses ?

Non, il n’est jamais trop tard pour améliorer le sommeil de votre enfant ! Le sommeil est une compétence innée dont les stratégies de sommeil évoluent tout au long de la vie. Même si certaines habitudes sont bien ancrées, il est tout à fait possible d’instaurer progressivement de nouvelles stratégies adaptées à son âge et à ses besoins.

L’objectif n’est pas de changer radicalement du jour au lendemain, mais plutôt d’accompagner votre enfant avec bienveillance vers un sommeil plus serein et plus autonome. En identifiant les facteurs qui influencent ses nuits (environnement, rythmes, associations avec le sommeil, émotions, etc.), nous pourrons mettre en place des ajustements concrets qui l’aideront à mieux dormir.
Chaque enfant est unique, et il est essentiel de respecter son rythme et son développement. Avec une approche adaptée, douce et cohérente, des améliorations sont possibles, quel que soit l’âge de votre enfant.

Mon enfant va-t-il pleurer ?

En tant que coach sommeil, je suis résolument contre l’idée d’apprentissage au sommeil puisque vouloir apprendre à son enfant à dormir signifierait qu’il ne sait pas dormir, ni s’endormir et que sans son parent le sommeil est impossible. Sauf que votre enfant sait dormir !

Lorsqu’il y a des troubles du sommeil (sans aucun lien d’ordre médical), je ne suis pas favorable non plus à la méthode du “laisser pleurer”. Il existe une autre voie pour dormir paisiblement sans laisser pleurer son enfant seul : votre propre chemin vers un sommeil autonome et l’accueil des émotions.
En tant que maman je sais combien c’est difficile, chaque seconde de pleurs intenses nous déchirent le coeur ! Donc non, jamais je ne vous demanderai de laisser votre enfant pleurer seul dans sa chambre sans lui apporter réconfort.

Bien qu’il demande de faire un effort à l’enfant, l’apprentissage vers l’autonomie se doit d’être une expérience positive et personne ne peut fournir un effort sans exprimer un tant soi peu son mécontentement. Comme le principal moyen d’expression et de protestation des bébés et jeunes enfants sont les pleurs, il semble presque évident qu’il exprimera son mécontentement par des émotions intenses comme la colère et la tristesse qui se traduiront par des pleurs. Il ne s’agit pas pour autant de mettre l’enfant à l’écart lorsqu’il vit un moment de décharge émotionnelle. Sur ce chemin de l’autonomie, il s’agit donc plutôt d’accompagner ces émotions sans le distraire ni l’abandonner, tel un guide et un roc à ses côtés pour les recevoir et l’autoriser à les décharger.

Nous sommes très découragés face aux difficultés de sommeil de notre enfant et avons tout essayé, croyez-vous que vous pouvez vraiment nous aider ?

La plupart des enfants font l’expérience de toute une gamme de problématiques de sommeil durant l’enfance. Voici la liste des problèmes courants que je rencontre quotidiennement pour lesquelles il existe des solutions adaptées à votre enfant, votre famille et votre environnement :

  • Endormissement  au sein ou au biberon
  • Bébés de plus de 8 mois qui réclament à boire la nuit
  • Endormissement par bercements
  • Siestes de 30-45 minutes
  • Longs éveils la nuit avec pleurs intenses
  • Se réveille toujours en pleurant
  • Besoin de dormir avec un parent dans son lit ou dans celui du parent
  • Vient rejoindre les parents dans leur lit durant la nuit
  • Ne peut s’endormir que sur le canapé
  • Refuse d’aller au lit
  • Refuse de rester au lit
  • S’endort tard
  • Se réveille pendant la nuit (une ou plusieurs fois)
  • Se réveille tôt le matin

En regard de votre expertise sur le sommeil des bébés et des enfants, êtes-vous médecin ou psychologue?

Je ne suis ni médecin, ni psychologue, mais plutôt un parent qui a connu sa part de difficulté avec son propre enfant.

Mes recherches, observations au travers d’accompagnements de familles et les formations prises par le biais de professionnels de la santé, m’ont permis d’avoir de solides bases et de développer une très bonne expertise sur le sommeil infantile pour mettre en lumière de bonnes habitudes de sommeil. 

De plus, j’ai la capacité d’expliquer de manière simple l’information médicale parfois trop scientifique pour des parents épuisés.

 

Avec les années, j’ai fait une formation pour être instructrice DBL (Dunstan Baby Language) afin de comprendre les pleurs des bébés et accompagner les parents dans la gestion des pleurs de leur enfant.

J’ai également une formation en alimentation du jeune enfant pour aborder, avec une approche déculpabilisante, des problématiques d’alimentation simples qui pourraient impacter le sommeil. Je suis en cours de formation pour être professionnel de santé dans la nutrition pédiatrique.

Je suis certifiée par l’Ecole Fée Dodo en tant que consultante spécialiste du sommeil des enfants.

Accompagnement et services

Comment accompagner mon bébé de 0 à 4 mois vers un sommeil plus serein ?

Le sommeil des nourrissons est régi par des périodes d’éveil dont la durée peut varier de 30 à 60 minutes pour un bébé de 0 à 8 semaines. Le rôle principal du parent est de maximiser le sommeil de son bébé en lui proposant des temps de repos très régulièrement.

A partir de 8 à 10 semaines, pour les aider à développer un rythme de sommeil, vous pouvez proposer au bébé, un environnement calme et sombre pendant leur temps de sommeil, et interagir davantage avec eux pendant leur temps d’éveil. Vous pouvez également commencer à établir un rituel de coucher et l’exposer à la lumière naturelle en journée pour l’aider à réguler son horloge biologique.

J’ai déjà accompagné plusieurs centaines de famille dont les bébés avaient moins de 3 mois pour lesquels le sommeil est désormais un véritable réconfort et plaisir au quotidien.

Comment se déroule une consultation d’accompagnement ?

La consultation dure entre 1h et 1h30 selon la prestation choisie et se fait généralement par visio.

Je vous poserai une série de questions pour connaître la problématique rencontrée, le tempérament de votre enfant, les routines, votre rituel du dodo, les habitudes familiales, l’alimentation de votre enfant,…etc.

Après analyse de notre échange, je vous proposerai alors une approche adaptée au rythme et aux besoins en sommeil de votre enfant et je vous donnerai tous les outils et conseils pour pouvoir mettre en place ce programme.

L’accompagnement repose sur une véritable collaboration, en tant que parents, vous êtes les guides essentiels dans la mise en place d’un cadre de sommeil adapté. La cohérence et la régularité dans l’application de cette approche permettront à votre enfant de développer une relation saine et sereine avec son sommeil, en favorisant une bonne hygiène de sommeil et un sentiment de sécurité pour s’endormir ou se rendormir par lui-même dans son lit.

Proposez-vous des suivis après la consultation initiale ?

Oui, il est vivement conseillé d’avoir un suivi après la consultation initiale pour accompagner l’apprentissage de nouvelles stratégies d’endormissement autonome pour votre bébé. Ce suivi se fait principalement par téléphone, grâce à un forfait consultations de suivi, et permet de répondre à vos questions et d’ajuster les conseils en fonction de l’évolution de la situation.

Si vous souhaitez un accompagnement plus soutenu, il est également possible de bénéficier de semaines de suivi, incluant un soutien personnalisé via WhatsApp pour des échanges plus réactifs et continus. Cela vous permet d’être accompagné tout au long du processus, avec des conseils adaptés à vos besoins spécifiques et à ceux de votre bébé.

Peut-on travailler sur le sommeil d’un enfant qui partage sa chambre avec un frère ou une sœur ?

Oui, il est tout à fait possible de faire évoluer le sommeil d’un enfant qui partage sa chambre avec un frère ou une sœur. Pour cela, un aménagement temporaire peut être envisagé, avec une individualisation provisoire de la chambre au profit de l’enfant que l’on accompagne. Cette séparation permet de débuter la phase de progression en évitant de perturber le sommeil de la fratrie. Une fois que l’enfant aura acquis ses nouvelles habitudes de sommeil, il sera plus facile de réintégrer la chambre partagée.

J'ai entendu parler de vous par le biais de mon mode de garde (crèche, assistante maternelle), de l’association Artemis, ou autres professionnels de santé (médecin généraliste, pédiatre, sage-femme, doula, osteopathe, chiropracteur, …), donnez-vous des conférences ?

Bien sûr. Plusieurs conférences gratuites sont dispensées dans l’année au sein de l’Association Artemis dans le département des Pyrénées-Orientales.

Il est également possible de réaliser des conférences, des séminaires, des consultations sur la pause méridienne, pour informer et aider le personnel d’une structure (publique ou privée) à surmonter les problèmes de sommeil de leur enfant et contrer les effets négatifs de la privation de sommeil au travail.

En effet, les parents de bébés et jeunes enfants représentent une proportion importante de la main-d’œuvre et souffrent presque toujours d’un certain niveau de privation de sommeil. Les effets de la privation de sommeil sur le rendement au travail touchent la réduction de la concentration et de l’efficacité, une baisse de vigilance, de la difficulté à prendre des décisions, une perte de motivation, des erreurs humaines graves, un manque de jugement, la diminution de la créativité. Une récente étude a estimé que la privation de sommeil coûte près de 150 milliards de dollars par année en raison de journées de travail perdues et de baisses de productivité. Offrir à ses employé.e.s une conférence sur le sommeil de l’enfant sera bénéfique pour tous.

Comment prendre rendez-vous ?

Pour prendre rendez-vous, vous pouvez simplement cliquer sur le bouton « Prendre RDV » disponible sur le site. Cela vous permettra de réserver directement une consultation initiale.

Si vous préférez évaluer d’abord la situation de sommeil de votre enfant afin de déterminer l’accompagnement le plus adapté, je vous invite à me contacter par SMS ou par e-mail. Je serai ravie de discuter avec vous et de vous guider vers la meilleure solution.

Quelles sont vos sources d’information en matière de sommeil des bébés et des enfants ?

J’échange plusieurs fois par mois avec mes paires lors d’analyses cliniques et suis toujours à l’écoute des dernières recherches et observations réalisées par les médecins et psychologues spécialisés dans le domaine du sommeil et de l’éducation positive, dont en voici la liste non exhaustive :

  • Dr Charles M. Morin, psychologue et directeur du Centre d’études des troubles du sommeil de l’Université Laval à Québec;
  • Dr Roger Godbout, psychologue et responsable du laboratoire de recherche sur le sommeil à l’Hôpital Rivière-des-Prairies à Montréal;
  • Dr Diane B. Boivin, fondatrice et directrice du Centre d’études et de traitement des rythmes circadiens, chercheuse et professeure en neurosciences humaines de l’institut universitaire Douglas à Montréal;
  • Dres Challamel et Thirion, pédiatres;
  • Aletha Solter, psychologue;
  • Caroline Ferriol, fondatrice de Fée Dodo, consultante sommeil pour enfants;
  • Drs Thomas Gordon, Abraham Maslow et Carl Rogers, psychologues humanistes;
  • Adele Faber et Elaine Mazlish, co-auteures de l’approche Parler/Écouter.

Ces professionnels sont aussi auteurs de livres que vous pouvez consulter pour prendre connaissance de leur excellent travail.

Problématiques spécifiques

Faut-il arrêter la tétine pour améliorer le sommeil de mon enfant ?

La tétine peut être à la fois une aide et un obstacle au sommeil des enfants. Elle procure un effet apaisant qui favorise l’endormissement, mais elle peut aussi devenir une dépendance qui perturbe le sommeil si l’enfant la perd la nuit et a besoin de l’aide d’un parent pour la retrouver.

Si votre enfant se réveille fréquemment parce qu’il a perdu sa tétine, il peut être utile d’encourager son autonomie en lui apprenant à la retrouver seul ou d’en disposer plusieurs dans son lit. Si son sommeil reste perturbé malgré ces ajustements, un sevrage progressif peut être envisagé.

En revanche, si la tétine ne cause pas de réveils nocturnes et qu’elle aide votre enfant à s’apaiser, il n’est pas forcément nécessaire de la retirer immédiatement. Chaque enfant évolue à son rythme, et l’important est de trouver un équilibre entre son besoin de réassurance et son autonomie dans le sommeil.

Comment gérer les régressions du sommeil ?

Les régressions du sommeil sont des phases temporaires durant lesquelles votre enfant peut avoir plus de difficultés à s’endormir ou se réveiller plus souvent la nuit. Elles sont souvent liées à des étapes clés de son développement.

Pour traverser ces périodes sereinement, il est essentiel de maintenir un cadre de sommeil cohérent en conservant les routines habituelles et en offrant un environnement rassurant. La patience et la constance sont vos meilleurs alliés pour aider votre enfant à retrouver un sommeil apaisé.

Si cette phase devient trop difficile à gérer ou dure plus longtemps que prévu, une consultation peut vous permettre d’obtenir des outils adaptés à votre situation et d’accompagner votre enfant en douceur vers un sommeil plus serein.

Le cododo nuit-il au sommeil de mon bébé ?

Le cododo, ou sommeil partagé, consiste à faire dormir son bébé dans la même pièce que ses parents, que ce soit dans un berceau à proximité du lit parental ou en co-sleeping dans des conditions sécurisées.

Lorsqu’il est pratiqué avec cohérence et en respectant les recommandations de sécurité, le cododo peut être bénéfique pour le sommeil du bébé en favorisant l’apaisement et en facilitant l’alimentation nocturne. D’ailleurs, dans de nombreuses cultures à travers le monde, il s’agit d’un mode de sommeil traditionnel encore largement pratiqué aujourd’hui.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande de faire dormir le nourrisson dans la chambre parentale, mais dans un couchage séparé, au moins jusqu’à ses 6 mois afin de réduire les risques de mort inattendue du nourrisson.

Ainsi, le cododo, lorsqu’il est bien encadré, n’est pas nuisible au sommeil du bébé et peut au contraire être un choix adapté aux besoins de certaines familles.

Mon enfant refuse d’aller se coucher, comment l’accompagner ?

Il est fréquent qu’un enfant refuse d’aller se coucher, notamment en raison d’une envie d’exploration, d’un besoin d’attention ou d’une difficulté à se séparer de ses parents pour le temps de sommeil.

Pour l’accompagner, il est essentiel de mettre en place une routine du coucher apaisante et prévisible : un rituel bien établi (histoire, câlin, berceuse…) l’aide à se sentir en sécurité et à mieux accepter la transition vers le sommeil. Je vous invite à rester cohérent sur les horaires et le cadre du coucher tout en restant à l’écoute de ses émotions. S’il proteste, je vous invite à accueillir ses émotions avec bienveillance et à le rassurer sans pour autant céder à des négociations interminables.

Si ces difficultés persistent et impactent son sommeil et le vôtre, une consultation peut vous apporter des outils adaptés pour l’aider à mieux vivre ce moment et retrouver un coucher plus serein.

Organisation & environnement

Faut-il un rituel du coucher et comment le mettre en place ?

Oui, le rituel du coucher est essentiel pour aider votre enfant à s’endormir sereinement. Il lui permet de faire la transition entre les activités de la journée lors des temps d’éveil et le moment du sommeil en instaurant un cadre rassurant et prévisible.

Le rituel doit être régulier, apaisant et adapté à l’âge et aux besoins de l’enfant. Un tout-petit aura besoin d’un rituel plus sensoriel et proche du parent, tandis qu’un enfant plus grand pourra apprécier davantage d’autonomie dans ce moment.

Il doit également évoluer avec le temps pour rester adapté à l’enfant. L’important est de maintenir une continuité et une cohérence tout en restant attentif à ses besoins pour que ce moment reste un repère rassurant et propice à un endormissement paisible.

Les bruits blancs sont-ils efficaces pour améliorer le sommeil ?

Les bruits blancs ne sont pas une solution efficace pour favoriser l’endormissement à long terme, car l’enfant a besoin d’apprendre à s’endormir dans un environnement naturel et propice au sommeil. Cependant, ils peuvent être utilisés pendant le rituel du coucher pour créer une ambiance apaisante et signaler à l’enfant que le moment du sommeil approche.

Il est toutefois préférable de privilégier une interaction humaine, comme une comptine chantée par le parent, qui apporte une dimension affective et rassurante bien plus bénéfique qu’un son généré par un dispositif musical ou sonore. L’important est d’accompagner l’enfant dans l’apaisement avec douceur et cohérence, tout en veillant à ne pas créer une dépendance à un bruit extérieur pour dormir.

Comment gérer le sommeil en cas de voyage ou de changement d’environnement ?

Lors d’un voyage ou d’un changement d’environnement, il est important de maintenir un cadre de sommeil aussi proche que possible de celui de la maison. Je vous invite à conserver les repères habituels (rituel du coucher, doudou, draps de lit, gigoteuse, …) qui aideront l’enfant à se sentir en sécurité malgré le changement de lieu.

Cependant, au-delà de l’environnement matériel, c’est surtout l’état d’être des parents qui influence le sommeil de l’enfant. Un parent serein et apaisé transmettra plus facilement un sentiment de sécurité, facilitant ainsi l’endormissement. À l’inverse, un stress ou une anxiété liés au voyage peuvent impacter le ressenti de l’enfant et perturber son sommeil.

L’essentiel est donc d’aborder ces changements avec confiance et souplesse, en offrant à l’enfant un cadre rassurant tout en acceptant qu’un temps d’adaptation puisse être nécessaire.

Sommeil & Alimentation

Un bébé allaité dort-il moins bien qu’un bébé nourri au biberon ?

Non, l’allaitement au sein ou au biberon n’a pas, à lui seul, d’impact sur la qualité du sommeil de votre bébé. Chaque enfant est unique et ses nuits peuvent être paisibles ou agitées, quel que soit son mode d’alimentation. Ce qui compte avant tout, c’est qu’il reçoive suffisamment de lait sur 24 heures, en fonction de son âge et de ses besoins.

À partir de 6 mois et environ 6 kg, un bébé en bonne santé est généralement capable de dormir au moins 6 heures d’affilée sans se nourrir (informations basées sur des observations cliniques et des recommandations de professionnels de la santé pédiatrique). Mais cela ne signifie pas que tous les bébés le feront automatiquement ! Certains continueront à se réveiller s’ils n’ont pas eu assez d’apports en journée. Lorsqu’un bébé ne reçoit pas assez de lait ou de calories durant la journée, il aura tendance à compenser en réclamant la nuit.

Si votre bébé, de plus de 6 mois et 6kg, se réveille encore fréquemment, il peut être intéressant d’observer ses repas en journée : reçoit-il assez de lait ? Quels sont ses apports caloriques sur 24h ? Un bon équilibre entre l’alimentation et le sommeil l’aidera progressivement à espacer les réveils nocturnes et à trouver son propre rythme.

Comment savoir si mon enfant se réveille par faim ou par habitude ?

Il n’est pas toujours facile de savoir si un réveil nocturne est lié à la faim ou s’il est devenu une habitude. Pour le déterminer, plusieurs éléments peuvent être observés.

Tout d’abord, l’âge et le poids de votre enfant peuvent donner une indication : à partir de 6 mois, s’il reçoit suffisamment de lait et d’aliments solides en journée, il est généralement capable de dormir plusieurs heures sans avoir besoin de manger la nuit. Ensuite, observez son comportement lors du réveil : un bébé qui a réellement faim boira avec appétit et de manière efficace, tandis qu’un réveil d’habitude sera souvent accompagné de petites tétées ou biberons pris de façon passive, parfois juste pour se rendormir.

Si votre enfant continue de se réveiller la nuit et que vous avez un doute sur l’origine de ces éveils, une analyse plus approfondie de son sommeil et de son alimentation peut vous aider. Lors d’une consultation, nous pourrons évaluer ensemble ses apports nutritionnels sur 24h, ses habitudes d’endormissement et ses rythmes de sommeil pour vous guider vers une solution adaptée à ses besoins.

Un repas du soir plus consistant aide-t-il à mieux dormir ?

Il est souvent tentant de penser qu’un repas du soir plus consistant permettra à un enfant de mieux dormir, mais ce n’est pas toujours aussi simple. Ce qui compte avant tout, c’est l’équilibre des apports nutritionnels sur l’ensemble de la journée.

Ajouter des céréales dans un biberon, par exemple, n’est pas une solution miracle pour allonger le sommeil nocturne. Selon l’âge de l’enfant, les céréales ne remplacent pas un apport suffisant en lait, qui reste essentiel jusqu’à 12 mois. Si bébé ne reçoit pas assez de lait et d’aliments adaptés en journée, il risque de se réveiller la nuit pour compenser ce manque.

Si votre enfant se réveille encore fréquemment malgré un dîner équilibré et des apports suffisants en journée, il peut être utile d’analyser son sommeil et son alimentation dans leur globalité. Lors d’une consultation, nous pourrons faire le point ensemble sur ses besoins, ses habitudes et son rythme afin de vous proposer des ajustements adaptés pour des nuits plus sereines.

Le reflux gastro-œsophagien (RGO) peut-il perturber le sommeil ?

Oui, le reflux gastro-œsophagien (RGO) peut perturber le sommeil de votre bébé s’il n’est pas diagnostiqué et pris en charge médicalement par un professionnel de santé. Les douleurs liées au RGO peuvent rendre l’endormissement difficile et provoquer des réveils nocturnes fréquents et/ou des siestes courtes.

Si, malgré une prise en charge médicale, des problèmes de sommeil persistent, il est possible que le RGO soit associé à des habitudes de sommeil qui renforcent le cercle vicieux douleur-sommeil perturbé. En tant que consultante spécialisée, formée au sommeil des bébés souffrant de RGO, je peux vous accompagner avec des solutions adaptées pour améliorer la qualité du sommeil de votre enfant et dissocier les douleurs du moment du coucher.